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Référendum constitutionnel : vers un nouveau départ ou consolidation du pouvoir ?

Général Mamady DOUMBOUYA - Chef du CNRD
Général Mamady DOUMBOUYA - Chef du CNRD

Comme l'avait annoncé le chef de la junte au pouvoir la Guinée se prépare à un tournant constitutionnel clé : un référendum prévu le 21 septembre 2025, fixé par décret du général Mamadi Doumbouya.


Le projet de Constitution propose un mandat présidentiel étendu à sept ans, renouvelable une fois, contre six comme prévu dans l'ancienne constitution, le maintien du régime présidentiel fort, et l’instauration d’un Sénat aux côtés de l’Assemblée nationale.


Ce texte offre également une porte de sortie politique au président de la transition, en lui permettant de se présenter à la prochaine élection présidentielle malgré la Charte de transition initiale qui avait rendu cette éventualité impossible. Pour l’opposition, ces dispositions suscitent des interrogations sur la nature véritable du retour à l’ordre constitutionnel. Le régime justifie cependant ces modifications par des « raisons économiques et de stabilité ».

Il faut rappeler que le chef de file de l'opposition Monsieur Cellou Dalein DIALLO a été empêché de s'enrôler dans la nouvelle liste électorale. Ce qui interroge sur les intentions du pouvoir en place en Guinée quant au rétablissement de l'ordre constitutionnel.



Enjeux et tensions


Le scrutin de septembre sera surveillé de près par les observateurs internationaux. Pour ses partisans, il ouvrira la voie à une gouvernance modernisée ; pour ses détracteurs, il marque une consolidation autoritaire du pouvoir, dans un contexte de transition toujours en cours depuis le coup d’État de 2021.

Le 21 septembre prochain marquera un tournant historique pour la Guinée.


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