Biométrie électorale en Guinée : l’UFDG appelle à la vigilance et à la mobilisation

Assemblée au siège de l'UFGD

Mercredi 23 avril, au siège de l’UFDG, Souleymane Souza Konaté, coordinateur de la cellule de communication, a exhorté militants et sympathisants à participer massivement au recensement biométrique.

Selon lui, cette étape est cruciale pour doter chaque Guinéen d’une carte électorale fiable, “une arme pacifique pour faire évoluer notre pays”.

Des irrégularités pointées du doigt

Ce proche de Cellou Dalein DIALLO, chef de fil de l'opposition, dénonce un traitement inégal du terrain :

“Dans certains quartiers – surtout ceux supposés favorables au pouvoir en place – les kits d’enrôlement sont suffisants, tandis qu’ailleurs, ils n’ont même pas été déployés.”

Il décrit des situations où plus de 12 000 habitants n’ont accès qu’à un seul terminal, aggravées par la “médiocrité” de certains opérateurs et les préférences partisanes.

Retour sur le bras de fer autour du fichier électoral

Souleymane Souza Konaté rappelle qu’après le putsch du 5 septembre 2021, l’UFDG, l’ANAD et les Forces vives avaient proposé de mettre à jour le fichier de l’élection présidentielle d’octobre 2020 – validé par l’OIF et la CEDEAO – en y retirant les décès et en ajoutant les nouveaux majeurs.

Le CNRD avait rejeté cette option au profit du RAVEC, jugé “inadapté au calendrier électoral”.

Stratégie de mobilisation et vigilance

Face à ce qu’il qualifie de “logique de confiscation du pouvoir”, le coordinateur appelle les militants :

• Secrétaires fédéraux et responsables de base : soutenir l’enrôlement de chaque sympathisant.

• Signalement en temps réel : remonter tout dysfonctionnement à la direction nationale et aux partenaires internationaux.

“Ce recensement doit être transparent ; nous dénoncerons toute anomalie auprès de la communauté bi- et multilatérale.”