Mort du chef du Hamas : Un tournant dans le conflit à Gaza ?
- Hamidou Diallo
- 18 oct. 2024
- 1 min de lecture
Yahya Sinwar, chef du Hamas et cerveau des attaques du 7 octobre, a été tué après 375 jours de guerre, plus de 42 000 morts, dont de nombreuses femmes et enfants, et la destruction d’une vaste zone de 360 km² à Gaza.

La mort de Yahya Sinwar, longtemps non confirmée par le mouvement terroriste, marque un moment clé du conflit.
Israël, sous la direction du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, a mené des bombardements intensifs à Gaza pour atteindre cet objectif, souvent sans considération pour les vies civiles.
Désormais, une question cruciale se pose : le bombardement va-t-il se poursuivre alors que l'opinion publique israélienne réclame la libération des otages ? Et surtout, quel avenir pour Gaza, décrite par l'Unicef comme « un enfer sur terre » ?
L'espoir d'une paix diplomatique
Les dirigeants occidentaux semblent voir une « opportunité » dans la mort de Sinwar. Le Premier ministre britannique a exprimé son espoir de réactiver les discussions diplomatiques pour faire taire les armes.
Le président américain, en visite à Berlin avec ses homologues français et allemand, ainsi que des responsables italiens et américains en déplacement dans la région, tentent de trouver une issue pacifique, à quelques mois des élections américaines.
Cependant, la tâche est immense. Le Hezbollah au Liban s'est dit prêt à intensifier ses frappes contre Israël, et certains acteurs de la région continuent de rejeter les efforts de cessez-le-feu.
En Israël, bien que certains se réjouissent de la mort de Sinwar, le Premier ministre Nétanyahou reste déterminé à maintenir une posture de chef de guerre, poussé par son gouvernement d'extrême droite.
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