Le FNDC dénonce la convocation de son ex-coordinateur par la police judiciaire
- Hamidou Diallo
- 22 janv. 2023
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Le front national pour la défense de la constitution (FNDC) a réagi aux ennuis judiciaires de son ex-coordinateur, Abdouramane Sano, qui a été convoqué à plusieurs reprises par la direction des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale. Dans un communiqué publié le 5 janvier, l'organisation officiellement dissoute a déclaré être "outrée par la convocation les 4 et 5 janvier sans aucune base légale" de M. Sano. Selon le FNDC, les officiers de la police judiciaire, qui sont aux ordres de la junte militaire, reprochent à M. Sano "le déploiement de ses activités de conscientisation citoyenne qui a toujours été l'activité phare de M. Sano" sans "aucun motif valable".
Le FNDC a également rappelé au pouvoir militaire les principes légaux de liberté auxquels il a souscrit à son avènement et a qualifié les agissements en cours de "terribles régressions pour la Guinée". L'organisation a annoncé qu'elle allait informer "l'opinion nationale et la communauté internationale des agissements rétrogrades" et prendre une "conduite à tenir à court terme en concertation avec ses différents partenaires".
Cette déclaration renforce les menaces pesant sur les libertés de réunion pour ceux qui ne suivraient pas le sens souhaité par les dirigeants actuels du pays. Le FNDC, dont l'ex-coordinateur fait l'objet de convocations répétées par la police judiciaire, estime que ces convocations sont sans "base légale" et dénonce le fait que M. Sano soit visé pour ses activités de conscientisation citoyenne. Le FNDC a également mis en avant les principes de liberté auxquels le pouvoir militaire avait souscrit et a qualifié les événements en cours de "terribles régressions pour la Guinée".
Le FNDC a réagi aux ennuis judiciaires de son ex-coordinateur, Abdouramane Sano, qui a été convoqué à plusieurs reprises par la police judiciaire guinéenne. Dans un communiqué publié le 5 janvier, l'organisation a déclaré être "outrée" par ces convocations, qu'elle considère comme étant sans "base légale", et a dénoncé le fait que M. Sano soit visé pour ses activités de conscientisation citoyenne. Le FNDC a également rappelé au pouvoir militaire les principes de liberté auxquels il a souscrit et a qualifié les événements en cours de "terribles régressions pour la Guinée".
Enfin, l'organisation a annoncé qu'elle allait informer "l'opinion nationale et la communauté internationale des agissements rétrogrades" et prendre une "conduite à tenir à court terme en concertation avec ses différents partenaires".
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